En dépit de son caractère mélancolique, elle est synonyme de fête, de divertissements, et elle est jouée un peu partout, sur n’importe quelle place ombragée ou dans les « solares » . La Bachata a été longtemps associé aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue et a du mal à percer sur la scène musicale internationale. L’intérêt international a surgi à partir des années 1980, avec l’expansion des moyens de communication, le développement du tourisme.

Comme le tango en Argentine, la Bachata est l’expression de la mélancolie et de la nostalgie des émigrants, exprimant l’amour et le désamour d’une population qui quitte les villages pour se concentrer dans les zones urbaines de l’ile C’est pour cela que la Bachata sera qualifiée de « musique amère ». C’est une danse très sensuelle, et le mouvement est réputé assez simple, d’avant en arrière, ou d’un côté à l’autre.

La Bachata a plusieurs variantes. A côté de la Bachata moderne (la plus simple, que se danse en position ouverte ou semi ouverte), existent la Bachata dominicaine (plus compliquée, plus rapide, avec de nombreux jeux de jambes, nécessitant un guidage très ferme), la Bachata Sensual (très en vogue depuis 2005-2010, qui se danse sur des chansons qui ont un un rythme lent et sensuel, comporte beaucoup de vagues, nécessite un rapprochement des partenaires et se danse en position fermée), et la Bachata réputée « originelle » (celle qui fait travailler les hanches sur chaque temps sauf le 4ème et le 6ème temps).

Aux succès des compositeurs d’origine (Jose Manuel Calderon), se sont ajoutés de nouveaux compositeurs (Juan Luis Guerra, Victor Victor) qui fusionnent le style avec la balade romantique.  Luis Diaz plus tard apportera un style plus abstrait en y ajoutant des sons venus du Rock et du Jazz.. On se souvient encore du tube mondial « Obsesion » d’u groupe Aventura en 2004.